Le jour où la SNCF célèbre son 75ème anniversaire, Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux Transports, a dévoilé une réforme du système ferroviaire français. L'objectif poursuivi par cette réforme est la construction "d'un pôle ferroviaire public intégré", a expliqué le ministre.
Cette réforme passe par le regroupement dans un Groupement d'infrastructure unique (GIU) de toutes les fonctions ayant trait à la gestion et la maintenance du réseau ferré. Rattaché à la SNCF, ce GIU rassemblera donc Réseau ferré de France (RFF), Sncf Infra, une branche de la SNCF chargée de l'exploitation et de la maintenance du réseau ferré ainsi que la direction de la circulation ferroviaire de la SNCF, chargée d'organiser la circulation des trains, soit au total 50.000 personnes. Le sort réservé à la dette portée par RFF (et héritée de la séparation avec l'ancienne SNCF datant de 1997) reste en suspens. Cette dernière, qui se monte à 30 milliards d'euros, s'accroit chaque année de 1,5 milliard d'euros. Le ministre a affirmé que "la dette ne sera pas traitée par les usagers" et "la dette ne sera pas traitée par les collectivités locales". De son côté, L’UNSA-Cheminotsvprend acte de la volonté devréunification du gestionnaire d’infrastructure au sein de la SNCF. Mais ils attendent des réponses concrètes sur un certain nombre de questions majeures comme la structure juridique du futur "pôle public ferroviaire unifié", les conditions de retour à l’équilibre financier du système ferroviaire et le traitement de la dette du système ferroviaire.
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