La commissaire européenne au Climat, Connie Hedegaard, a minimisé le coût engendré par l'instauration d'une taxe carbone dans le secteur du transport aérien, dans un entretien dans Les Echos, paru vendredi.
Avec l'instauration de cette taxe, vivement critiquée par la Chine ou les Etats-Unis, "un vol de Pékin à Francfort par exemple coûterait environ deux euros de plus par passager", affirme la commissaire européenne. "Autrement dit, des montants inférieurs au prix d'un café à l'aéroport", ajoute-t-elle. "Il importe de ne pas perdre de vue les ordres de grandeur", que ce soit du point de vue des compagnies aériennes ou des pays ayant contesté l'instauration de cette taxe, explique-t-elle.
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