En 2003-2004, le bénéfice était déjà de 476 M de dollars.Pour ses concurrents, Emirates a des avantages à Dubaï.D'après une étude, son modèle économique est son atout.Emirates prévoit pour l'exercice fiscal 2004-2005 (clos fin mars) un bénéfice supérieur à celui de 2003-2004, qui s'était élevé au niveau record de 476 millions de dollars.
"Malgré la hausse des prix du carburant, et plus récemment l'effet du tsunami, Emirates va faire mieux cette année qu'elle n'a fait l'an dernier", a déclaré Tim Clark, président de la compagnie lors d'une rencontre organisée, à Dubaï, par l'Association des journalistes professionnels de l'aéronautique et de l'espace (AJPAE). Un résultat qui fait grincer les dents des concurrents qui considèrent qu'Emirates bénéficie à Dubaï d'un environnement très favorable. Lequel constitue un avantage déloyal selon ses concurrentes étrangères, au moment où la compagnie dubaïote progresse sur leurs marchés. "Je mets quiconque au défi de prouver que nous bénéficions d'une quelconque subvention", lance M. Clarck. A l'origine de cette remarque, les attaques répétées du PDG d'Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta. "Le gouvernement ne nous aide pas du tout", a répété samedi M. Clark. Une étude diffusée mi-janvier par la banque UBS lui donne globalement raison. "Nous pensons que les atouts d'Emirates face à la concurrence s'expliquent plus par son modèle économique que par un traitement de faveur", souligne le document. Cela dit, "les compagnies aériennes européennes apprécieraient les sommes investies par le gouvernement de Dubaï en infrastructures aéroportuaires et l'absence de taxe sur les sociétés aux Emirats Arabes Unis". "Quand nous regardons Air France-KLM, si nous n'avions pas à payer les taxes diverses et les impôts sur les bénéfices, nous économiserions 400 millions d'euros environ" par an, explique Pierre-Henri Gourgeon, directeur général d'Air France.
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