Au cours du 4e trimestre de son exercice qui a pris fin le 30 septembre, Easyjet a vu le nombre de ses passagers atteindre le chiffre record de 22 millions, avec un taux de remplissage de 93,9 %. Sur la même période, le revenu par siège à taux de change constant a baissé de 8,7 % comparé à la même période en 2015, ce qui traduit une baisse des tarifs pratiqués dans la même proportion.
La compagnie indique avoir réalisé "une forte performance, en dépit d’un environnement opérationnel difficile pour toutes les compagnies européennes : perturbations majeures, fluctuations de taux de change impactant le coût du voyage en période de vacances, impact des attaques terroristes sur la demande et faible coût du pétrole, ayant pour conséquence une augmentation des capacités sur le marché". Les capacités misent en œuvre par Easyjet sur ce trimestre ont crû de 6,1 %. La compagnie précise que son attention "reste centrée sur les coûts et sur les améliorations structurelles telles que la maintenance et les frais généraux" et que "des mouvements de taux de change significatifs depuis le référendum sur l’Union Européenne ont eu un impact défavorable pour la compagnie", de l’ordre d’une centaine de millions d’euros. Pour autant, le bénéfice annuel avant impôts escompté pour l’année fiscale s’étant achevé le 30 septembre "est estimé entre 445 millions et 550 millions d’euros" et Easyjet s’engage à déclarer des dividendes annuels sur la base d’un ratio de distribution de 50 % du profit après impôts. Carolyn McCall, directrice générale de la compagnie explique que "cette année, nous avons été impactés pour la première fois par une série d’évènements extraordinaires mais notre formidable réseau, notre contrôle des coûts, les initiatives dédiées aux revenus et notre bilan soutiennent notre confiance. L’environnement actuel est difficile pour toutes les compagnies aériennes, mais l’histoire nous prouve qu’un contexte tel que celui-ci ne fait que renforcer les compagnies performantes".