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Transport

Le développement d'Emirates à Paris reste au point mort

Refus d'un 2e quotidien à CDG.
Mesures de rétorsion sur Airbus ?
Alors qu'elle espérait du gouvernement français une réponse favorable à sa demande d'un vol quotidien supplémentaire entre Paris et Dubaï cette année, Emirates n'a pas obtenu satisfaction.
Selon Aéronautique & Business du 4 mars, lors de la dernière séance de négociations bilatérales qui s'est tenue mi-février à Paris, le ministère des Transports français a proposé à la délégation des Emirats arabes unis (EAU) la mise en place de cinq nouvelles fréquences hebdomadaires au départ de Vatry, Marseille et Toulouse mais aussi l'ajout de deux vols hebdomadaires au départ de Paris dès cette année, à charge au gouvernement d'Abu Dhabi de les partager entre trois transporteurs : Emirates, Gulf Air et la nouvelle compagnie d'Abu Dhabi Etihad. Paris se serait engagé à une augmentation progressive des fréquences en 2005. La proposition française a excédé la compagnie de Dubaï qui entend jouer de tous les lobbyings pour arriver à ses fins. Toujours, selon Aéronautique & Business, Emirates menace d'annuler deux milliards d'euros de commandes potentielles d'avions auprès d'Airbus, à savoir la transformation en commande ferme d'options d'achat mais aussi de futures commandes d'A340-600. Avec notamment sa commande ferme de 41 Airbus A380, Emirates est le premier client d'Airbus qui n'a jamais cessé plaider sa cause auprès du gouvernement. L'avionneur lui aurait transmis une étude réalisée par un cabinet de consultant affirmant que l'impact d'un deuxième vol quotidien d'Emirates serait d'un million d'euros seulement sur l'activité d'Air France. En attendant, la position française fait, bien entendu, les affaires d'Air France. Fin octobre 2003, son PDG, Jean-Cyril Spinetta s'était d'ailleurs déclaré inquiet par l'essor de compagnies de 6e liberté comme Emirates dont le développement pour les transporteurs européens était "un enjeu autrement plus dangereux que celui des low cost". A partir de là, il était difficile au ministère des Transports de donner satisfaction à Emirates.
Emirates Paris

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  • La Rédaction
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