« Le 11 février dernier, dans cette même pièce, je signais avec les partenaires du projet le contrat de concession engageant la réalisation du CDG Express » expliquait mercredi 29 mai Elisabeth Borne, ministre des Transports à l’occasion d’une conférence de presse portant sur l’avenir de la liaison rapide devant relier CDG au centre de Paris.
Et d’ajouter, « lorsque nous avons confirmé en février la réalisation de ce projet, j’avais fixé une ligne rouge : que l’impact des travaux du CDG Express, cumulés aux nombreux autres chantiers dans la zone, ne soit pas trop pénalisant pour les voyageurs du quotidien ».
Pour en décider, une mission de coordination de l’ensemble des travaux prévus sur l’axe ferroviaire Nord d’ici les JO de 2024, en lien avec les différents maîtres d’ouvrage a été confié au préfet de région.
Le rapport, remis le 18 avril dernier, conclut à l’extrême difficulté à conduire l’ensemble des travaux dans leur programmation actuelle, c’est-à-dire pour décembre 2023 et propose deux scénarios :
- Soit le respect de l’échéance des JO de 2024 pour le CDG Express, mais sans réaliser l’ensemble des opérations associées ;
- Soit la réduction de l’impact pour les voyageurs du quotidien et du risque pour SNCF Réseau, en repoussant la mise en service du CDG Express à fin 2025.
Le gouvernement a donc tranché : C’est le 2nd scénario, à savoir un report de la mise en service du CDG Express à fin 2025 afin de limiter l’impact des travaux, qui a été retenu.
« Nous avons donc fait primer l’intérêt des voyageurs durant cette période de chantier. C’était l’attente largement partagée par les collectivités, mais aussi des celle 900 000 usagers quotidiens du RER B (…) la priorité aux transports du quotidien, ce n’est pas un slogan. Ce sont des décisions, parfois difficiles, qui doivent l’illustrer. Et c’est ce que nous faisons aujourd’hui. Cela permettra très concrètement d’assurer la réalisation de cette liaison, indispensable, mais sans avoir à passer par exemple par des fermetures de ligne anticipées dès 23h en semaine, qui serait particulièrement préjudiciable » conclue la ministre. Les JO de Paris se passeront donc d’une liaison express entre le principal aéroport français et la capitale.