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Transport

Le nouveau BSP est sur les rails

La fameuse PaConf (Passenger Agency Conference) de Iata se déroule en ce moment à Singapour.
Iata vient d’y voter le fameux NewGen ISS, pour New Generation of IATA Settlement Systems. Ou pour simplifier et en français dans le texte, le BSP de demain.Iata a voté. Le nouveau BSP est désormais sur les rails. Néanmoins il y a plusieurs bonnes nouvelles pour les agences françaises. D’abord, l’accord trouvé en APJC (Agency Program Joint Council) au niveau français, qui permet d’autoriser 1 à 2 ans d’Ebitda négatif dans certaines conditions pour satisfaire aux critères financiers, mais également les aspects relatifs à la transmission d’entreprise, a été formellement voté. De même, si la transformation radicale du BSP est acté, l’un des 4 grands piliers du projet demeure encore en discussion. Il s’agit de l’aspect "Remittance Holding Capability". Une expression barbare dont la réalité est qu’en fonction de la solidité financière de l’agence et - et c’est tout à fait nouveau - de son historique, Iata lui impose un plafond d’émissions. Une fois le plafond atteint, l’agence pourra, si un jour cette résolution est votée en l’état, payer directement pour émettre, payer en amont une partie de ce qu’elle doit au BSP pour récupérer une capacité de crédit équivalente ou augmenter sa garantie bancaire. Ces dispositions peu pratiques pour les agences n’entreront donc pas en vigueur tout de suite. Les autres volets du nouveau BSP sont eux plus que jamais d’actualité. A commencer par le modèle d’accréditation à 3 niveaux : un système sans facilité de crédit, un système d’accréditation en fonction des critères locaux dépendant du degré de conformité aux critères financiers, du niveau de garantie bancaire et de la fréquence de paiement et un système d’accréditation global pour les très grosses agences au périmètre mondial. Le 3e volet, lui aussi acté, c’est la pise en place par Iata du système Easypay, sorte de compte PayPal que les agences doivent abonder avant de s’en servir. Enfin, partant du principe que les garanties bancaires étaient de plus en plus difficiles à obtenir, Iata a fait plancher des brokers en assurances afin qu’ils imaginent un produit optionnel, qui puisse couvrir les agences, en étant moins cher qu’une banque, et qui soit utilisable totalement ou en complément d’une garantie bancaire. Tout cela devrait se mettre en place progressivement d’ici 2018. Quant aux histoires de plafonds d’émissions, elles feront leur retour lors de la prochaine PaConf, en 2017.

Auteur

  • Mathieu Garcia
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