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Transport

Le pari fou du low cost long-courrier

Zoom Airlines doit ouvrir Toronto-Montréal-Paris en juin.
Plusieurs projets transatlantiques sont en gestation.
Le scepticisme l'emporte sur la viabilité de ces projets.
Alors que le phénomène low cost se propage sur tous les réseaux moyen-courriers du monde, avec notamment une soixantaine de compagnies en Europe, les projets de transport aérien à bas tarifs sur des vols long-courriers commencent à sortir du bois.
Le plus concret est celui de la compagnie canadienne Zoom Airlines qui doit débuter en juin deux vols par semaine sur la ligne Toronto-Montréal-Paris en Boeing 767 de 268 sièges au prix d'appel de 199 dollars canadiens (120 E environ) l'aller simple. "Tout est en règle de notre côté, les vols doivent débuter en principe le 28 juin prochain", indique la DGAC. D'autres projets de vols low cost transatlantiques seraient en gestation. La DGAC évoque "un vague projet entre Paris et New York pour mars 2005". Ce qui pourrait être celui de Freddy Laker – le même qui avait lancé le premier low cost transatlantique à la fin des années 70 avec un DC-10, achevé en banqueroute au début des années 80 –, qui selon plusieurs sources étudierait le lancement de vols à bon marché au départ de New York vers Londres, Paris et Francfort. Toujours sur les États-Unis, d'aucuns ont également entendu parler d'un projet identique entre Paris et Baltimore, proche de Washington. Enfin, il y a encore peu de temps, une compagnie en cours de création, Riviera Airlines, étudiait le lancement de vols sur Nice au départ de Fort Lauderdale ou Miami. Autre projet très fou, celui des Australiens de Backpackers Xpress (*) qui veulent ouvrir avant la fin de l'année des vols à bas tarifs entre Manchester et Melbourne via Delhi et Bangkok à raison de trois vols par semaine en Boeing 747-400. La même route mais au départ de Munich est prévue dans un second temps. Le tout avec des karaokés et des salles de danse à bord. Que ce soit ces projets ou d'autres, le low cost long-courrier va arriver. Mais de gros doutes subsistent quant à sa viabilité. Michael O'Leary, PDG de Ryanair, qui s'y connaît un poil en low cost, n'y croit pas. Il est vrai que la différence de coûts entre une low cost et une compagnie classique provient en grande partie d'une meilleure productivité des appareils. Or en long-courrier, il est quasiment impossible de faire voler les avions davantage que ne le font les grands transporteurs. De plus, sans trafic de correspondance, une low cost ne pourra remplir ses avions tous les jours. Et lorsque l'on n'est pas quotidien, on n'est pas réellement compétitifs. Enfin, la part de coûts variables sur lesquels on peut rogner pour baisser les prix est plus faible que sur le moyen-courrier.
(*) En anglais, un backpacker est un voyageur avec sac à dos, un randonneur.

Auteur

  • La Rédaction
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