Une journée européenne de contestation contre les VTC est organisée par les syndicats de taxis mercredi.
Dans un communiqué, Allocab condamne cette grève qui "prend en otage une nouvelle fois Paris et les Franciliens".Yanis Kiansky, le patron de cette entreprise de VTC, regrette et condamne une grève des "enfants gâtés du transport urbain parisien" qui arrive à un "très mauvais moment", c'est-à-dire à la veille du rendu d’un projet de loi pour définir les règles du jeu entre taxis et VTC. "Notre concurrence n'est pas et ne sera jamais déloyale" dit-il encore. Il précise : "Nous avons utilisé la technologie et l'innovation pour servir au mieux nos clients, tout en respectant scrupuleusement la loi". Selon lui, un point noir subsiste pour les centrales de réservation de VTC concernant l’interdiction de la géolocalisation qui "ne doit pas être considérée comme de la maraude électronique, mais seulement l'aboutissement de R&D permettant d'optimiser le transfert des courses réservées aux chauffeurs". Il conclut : "L'avènement de l'open data serait une formidable avancée sur le marché du taxi, déjà initié dans certains pays scandinaves, n'en déplaise aux grandes centrales de radio taxis. Ce serait également une opportunité pour Allocab de commencer à travailler avec les taxis".
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