Le trafic business tire la progression de United Airlines

A la fin du mois de septembre, il était atteint. Mais ce qui réjouit le plus Gilles Talec, directeur général France, "c'est le fort développement de la classe affaires, un des principaux challenges que nous nous étions fixé, nous qui sommes tout de même plus connus comme compagnie loisir." A fin septembre, le CA généré par United France en première classe a progressé de 4 %, mais surtout, celui provenant des ventes en classe affaires a augmenté de 43 %. Ce qui devrait perdurer, puisque "la tendance observée en octobre et les remplissages prévus pour novembre et décembre sont sur la même ligne". Le chiffre d'affaires généré par la classe économique a, lui, progressé de 15 % sur cette période. "Il est vrai que le CA est tiré par la classe business, mais c'est plus facile de faire de la croissance quand on ne part pas d'un niveau très élevé en valeur absolue", reconnaît Gilles Talec. Comment la compagnie a-t-elle obtenue ces résultats ? D'abord explique le DG France "en orientant la force commerciale", même s'il avoue avoir profité "d'un redémarrage général du marché du voyage d'affaires". Reste que 80 % des ventes United sont faites au départ de Paris, le reste des pax étant préacheminé avec la SNCF ou avec Lufthansa. Si seulement un tiers des passagers de United au départ de France provient du marché français (le reste ayant acheté ses billets aux USA), le ratio s'est amélioré de 5 points en un an.