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Transport

Le transport régional perd ses plumes

C'est la fin du mouvement de croissance du transport régional selon la DGAC.
Si Air Lit s'en sort, ce sera avec 10 avions.
Une baisse d'offre s'annonce.
La baisse des prix, comme l'étudie Regional, clé du regain de trafic ?
Les déboires d'Air Littoral sont à mettre en lumière avec un constat édifiant de la part de Jean-Luc Lesage, sous-directeur des études économiques et de la prospective à la DGAC. "C'est la fin d'une ère, celle d'un grand mouvement de croissance du transport régional français", a t-il déclaré à la lecture des résultats du trafic aérien français en 2003, en recul de 0,5 % par rapport à 2002. Alors que le trafic intérieur global a baissé de 5 % en 2003 sur 2002 (mais de 15 % par rapport à 2000), ce recul concerne également aujourd'hui les liaisons transversales, dont le trafic sur les 18 lignes dépassant les 100 000 passagers annuels chute de 2,2 % – pour une baisse de mouvements d'avions de 7,3 % – contrairement aux années antérieures. C'est en effet une première, mais pas une surprise, car les croissances de ces trois dernières années se réduisaient comme peau de chagrin : + 8,9 % en 1999, + 5 % en 2000, + 0,5 % en 2002. Jean-Luc Lesage met en avant "la disparition d'Air Lib, les difficultés d'Air Littoral, les nouvelles options de l'exploitation de Regional, la hausse des tarifs et le ralentissement économique" pour expliquer les chiffres de 2003. Il sera difficile d'enrayer cette chute en 2004 en raison de la baisse de capacité qui s'annonce. Car si Air Littoral s'en sort, ce sera avec 10 appareils, soit trois fois moins qu'en novembre dernier. Déjà des baisses de fréquences entre Nice et les grandes villes françaises sont prévues. Un espace que pourrait exploiter Regional qui réduit son activité sur son hub de Clermont-Ferrand. Tout en se dirigeant vers l'équilibre opérationnel, la filiale d'Air France est consciente de la fragilité de ses positions. "Certaines lignes sont en concurrence avec la route et le train et l'arrivée d'une ou deux low cost remettrait tout en question", explique un observateur. D'où son projet de lancer une offre à bas tarifs sur les grandes lignes transversales. Le regain du transport régional passera-t-il par une baisse des prix ? Peut-être. Encore faut-il disposer d'une faible structure de coûts.
L'avenir d'Air Littoral était suspendu à un moteur
A l'heure de notre bouclage, on ne savait pas si le différend entre un bailleur, RJ Fin, et le groupe Duménil, désigné jeudi comme repreneur d'Air Littoral, était résolu. Ce dernier refusait vendredi de payer la facture de la réparation d'un moteur. Faute d'accord qui était une condition suspensive de la reprise, la compagnie pourrait être liquidée. Dans le cas inverse, et si le Csam a accordé hier une licence d'exploitation, suivie du certificat de transport aérien avant le 12 février, le groupe Duménil prendrait les commandes d'Air Littoral en injectant 2,5 ME en plus des 4 ME apportés par le Conseil régional du Languedoc et des sommes bloquées au BSP (4 ME selon la compagnie). La reprise se ferait avec 10 avions et 292 salariés.

Auteur

  • La Rédaction
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