En 2018, les aéroports français ont vu passer plus de 200 millions de voyageurs. Plus de de 206 millions pour être précis. Et c’est une première, comme tient à le préciser l’Union des Aéroports Français (UAF).
En ces temps qui voient l’industrie du transport aérien ciblée, tant pour son impact environnemental (sa participation aux émissions de gaz à effet de serre), que pour sa nature supposée injuste (kérosène non taxé, moyen de transport de riches…), le fait que les aéroports français aient accueilli plus de 200 millions de passagers en 2018 pourrait presque être perçue comme un élément négatif. L’UAF ne s’y trompe pas. Lors de sa conférence de presse annuelle, l’Union, par la voix de son président, Thomas Juin, a rappelé que si le nombre de passagers augmentait, celui des mouvements d’avion lui restait stable, voir baissait (trafic en hausse de 30% entre 2008 et 2018, nombre de mouvement en baisse de 4,2% sur la même période). Un phénomène qui s’explique notamment par le développement du trafic low-cost en France. Une typologie de trafic centrée sur l’optimisation du remplissage des avions qui représente en 2018, 34% du total du trafic métropolitain et 25% des mouvements d’aéronefs.
L’autre grand moteur de croissance, c’est le trafic international, qui a progressé de 5,7% en France métropolitaine entre 2017 et 2018 à 141 634 080 millions de passagers (contre une croissance de 2,4% à 52 338 218 millions de passagers pour les passagers domestiques).