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Transport

Les compagnies US en force sur l'Europe ?

Reprise du trafic, avantages d'un euro fort sur le dollar.
A terme, les Majors pourraient se déployer fortement.
Leur modèle basé sur le réseau intérieur est dépassé.
US Airways passera en biquotidien entre Paris et Philadelphie en mai, United ouvrira Zurich-Washington en juin, American lancera Boston-Manchester en juin et un deuxième vol par jour sur Londres-Los Angeles en avril, Continental inaugurera en juin New York-Oslo tandis qu'Air Canada augmente son offre sur l'Allemagne et la Grande-Bretagne.
L'ouverture ou la réouverture de certaines lignes transatlantiques de la part des compagnies américaines répond à une reprise de trafic par rapport à l'année dernière mais aussi aux avantages qu'elles tirent de la vigueur de l'euro. Un BSP France en baisse de 15 % en euros se transforme en une hausse de 8 % une fois converti en dollars, nous indiquait récemment un cadre d'une compagnie américaine en poste à Paris. "Dix centimes d'appréciation de l'euro sur le dollar correspond à 1,5 point de rentabilité qui bascule en faveur des transporteurs américains", estime quant à lui un expert. Mais au-delà de ce facteur conjoncturel, certains observateurs prévoient à moyen terme une arrivée en force des compagnies US sur le Vieux Continent pour des raisons structurelles. Réalisant 80 % de leur chiffre d'affaires sur leur réseau intérieur en organisant le trafic autour de leurs hubs respectifs, les Majors US sont complètement dépassées par les compagnies low cost qui proposent un meilleur produit (vols directs) et moins cher. Conséquence : les grands transporteurs seront donc obligés de se redéployer à l'international, notamment sur les vols transatlantiques qui représentent 11 % du trafic mondial. Ils n'ont pas le choix. Leur modèle est dépassé. De là résultent leurs problèmes financiers, plus que des questions de structure de coûts. D'ailleurs, celle qui s'en sort le mieux possède ce profil : Continental Airlines. Ce mouvement de fond ne devrait toutefois pas arriver demain. "Je ne suis pas certain que les Américains aient pris le recul suffisant pour apprécier ce phénomène (…) ils sont tellement embourbés dans leur problème", souligne l'expert. De plus, cela suppose qu'ils sortent des avions pour en faire entrer de nouveaux. Ce qui n'est pas évident dans l'immédiat vu leur situation financière. Une déferlante à moyen terme des compagnies US peut faire mal à leurs homologues européennes, car elle pourrait engendrer une situation surcapacitaire et une baisse des prix. "Les Européennes pourront toujours s'en tirer par le jeu des alliances partageant les coûts et les recettes." Reste encore un dernier élément, le lancement de low cost sur le transatlantique avec tout le scepticisme d'un tel modèle. Déjà Riviera Airlines étudie le lancement de Miami-Nice…

Auteur

  • La Rédaction
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