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Transport

Les courtiers donnent le nom des compagnies

Lors du contrat le TO connaît le nom du transporteur.
Air Partner et Avico proposent déjà des audits techniques.
La DGAC peut faire des audits de manière approfondie.
Alors que le ministre des Transports Gilles de Robien veut compléter la loi de 92 en imposant que "le client qui passe par un TO sache au moment de l'achat avec quelle compagnie il va voyager", les courtiers aériens indiquent qu'ils le font déjà lorsqu'ils contractent avec les voyagistes ou les agences incentives.
"Nous ne cachons pas le nom du transporteur", indique Gilles Meynard, directeur général France d'Air Partner. Et d'expliquer : "Au départ, le courtier propose à son client un choix de deux ou trois compagnies en présentant leurs caractéristiques (nationalité, prix, commentaires…) sans donner le nom pour que le client ne traite pas ensuite en direct. Une fois que le TO a fait son choix, nous fournissons l'identité de la compagnie (…), au moment où nous signons le contrat, le TO connaît le nom du transporteur." Ce que confirme Mourad Majoul, associé d'Avico : "Le TO le sait toujours lors du contrat." Et Gilles Meynard de donner un exemple. "Nous avons des séries de vols pour la saison été et aujourd'hui le TO connaît la compagnie." En revanche, il arrive parfois que les brochures des voyagistes sortent avant que la totalité du plan de transport soit finalisée. Quant au second projet du gouvernement d'auditer de manière approfondie les transporteurs utilisés par les TO, les courtiers indiquent qu'ils prennent beaucoup de précautions. "Nous n'affrétons que des appareils JAR 145, le standard européen en matière d'entretien, nous vérifions que le transporteur dispose bien d'un certificat de transport aérien, mais aussi que ses attestations d'assurance sont bien à jour…", souligne Gilles Gompertz, associé également d'Avico. "Nous proposons de faire des audits techniques via des sociétés de qualité spécialisées dans le conseil que nous mandatons", indique Gilles Meynard. Ce que propose également Avico qui possède une activité de conseil. Quant au projet gouvernemental, reste à savoir si la DGAC aura les moyens d'exercer ces audits approfondis ou si elle sera obligée de sous-traiter.

Auteur

  • La Rédaction
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