En 2015, 10 584 incidents à bord des avions liés aux comportements de passagers ont été rapporté à Iata, soit un incident tous les 1 205 vols contre 1 282 vols en 2014.Refus d'obtempérer aux instructions de l’équipage, agressions physiques entre passagers ou vers le personnel de bord, dégâts causés à l’avion… Les compagnies aériennes sont de plus en plus victimes d'actes répréhensibles de passagers turbulents.
Alcool et médicament ont été identifiés dans 23% des cas comme éléments déclencheurs. Pour Alexandre de Juniac, PDG de Iata, "des mesures plus dissuasives sont nécessaires" mais "nous ne pouvons pas le faire seul". Il encourage donc les Etats à ratifier le protocole 2014 de Montréal qui modernise la convention de Tokyo. Il y est indiqué, par exemple, que "les Etats sont encouragés à engager les procédures contre les actes considérés comme les plus graves, c’est-à-dire ceux où une personne à bord commet ou menace de commettre un acte de violence contre un membre d’équipage ou refuse d’obéir à une instruction du commandant de bord". Autre exemple, "le droit de recouvrer des dommages intérêts auprès du passager indiscipliné débarqué a été inscrit dans le Protocole". Une disposition qui "permettra notamment de sécuriser juridiquement les compagnies aériennes qui pourraient subir un dommage du fait du comportement d’un passager indiscipliné (détournements, retards…)".
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