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Transport

Les transporteurs font face en pleine haute saison

Répondre aux retours anticipés.
Reports sous conditions autorisés.

La catastrophe ne pouvait pas arriver à pire moment. "Pour nous, en ce moment, c’est vraiment la haute saison", explique Philippe Boucolon, directeur commercial de Sri Lankan Airlines, "et les avions sont vraiment pleins", renchérit Gilles Ringwald, son homologue chez Thai Airways. De fait, les compagnies opérant sur la zone touchée ont eu, et ont encore, à faire face à une double problématique : d’abord la gestion des rapatriements, ensuite celle des reports et des annulations. En ce qui concerne les retours anticipés, Sri Lankan, permet par exemple (et dans la mesure où il existe de la disponibilité et à certaines conditions qui ont déjà été communiquées aux agences) à ses passagers en provenance de Colombo, Madras ou Malé de rejoindre Paris via Londres, Zurich ou Francfort, la compagnie prenant en charge les post-acheminements. Le transporteur profite également de ses liens privilégiés avec Emirates pour proposer un reroutage via cette dernière dans la même classe de réservation que celle du billet émis. Philippe Boucolon estime que, compte tenu des durées moyennes de séjours, "le problème des retours devrait être réglé d’ici début janvier" et tient à préciser que "l’équipe commerciale fait tout ce qu’elle peut pour aider les dossiers en liste d’attente". Côté gestion des annulations, la compagnie autorise des changements de réservation sans frais pour tous les départs devant initialement avoir lieu jusqu’au 15 janvier sur Colombo, Malé, Madras ou Bangkok (si le passager est à même de justifier d’un séjour dans le sud de la Thaïlande). Les billets concernés seront réutilisables jusqu’au 30 avril prochain. De son côté, Thai Airways a pris des dispositions particulières pour quatre destinations du sud de la Thaïlande : Phuket, Krabi, Trang et Hat Yai. Des dispositions qui concernent les billets émis avec dates de départ jusqu’au 31 janvier 2005. La compagnie propose soit un remboursement sans frais via le BSP, soit une réémission sans coûts additionnels sur plusieurs de ses destinations intérieures (CNX, CEI, URT, UBP, UTH) ou à l’intérieur de son réseau régional asiatique (DPS, RGN, HAN, SGN, VTE, PNH, HKG, SIN et KUL), pour peu que la date de départ soit maintenue (et que la résa s’effectue dans la même classe que le billet d’origine sur vol TG à 3 chiffres). Là encore, les procédures de réémission ont été adressées aux agences. Air France autorise ses clients dont la destination finale était une zone sinistrée (via Bangkok, Singapour, Bombay ou Delhi) et qui devaient effectuer leur voyage entre le 26 et le 31 janvier à le reporter jusqu’au 31 mars. En ce qui concerne les demandes d’annulation pures et simples sur la zone concernée, le transporteur recommande l’émission d’un MCO non remboursable sur n’importe quelle autre destination de son réseau. L’ensemble des informations nécessaires aux agences est disponible sur le site pro de la compagnie (airfrance.biz). Chez Air India, on a commencé par supprimer les frais de modification de contrat avant de "supprimer aussi, vu l'évolution de la situation, les frais d’annulation pour les voyages prévus jusqu’au 31 janvier prochain", explique Jean-Charles Hermet, responsable des ventes région parisienne du transporteur.
Trop tôt pour chiffrer les conséquences
Si pour le moment personne ne peut vraiment savoir quel impact aura la catastrophe sur l’activité, tous ceux qui opèrent sur la zone redoutent des annulations en masse. Interrogé mercredi, Gilles Ringwald, directeur commercial de Thai, expliquait n’avoir enregistré "que 70 annulations". Il précise, sans minimiser pour autant l’ampleur du désastre : "Heureusement, les touristes qui se rendent en Thaïlande ne vont pas tous à Phuket." Même son de cloche du côté de Sri Lankan, où l'on rappelle que "l’intérieur du pays, zone d’attraction touristique principale, reste intacte". Idem pour l’Inde, qui dispose de bien d’autres atouts que le sud pour attirer les visiteurs. Néanmoins, tous semblent s’accorder pour craindre "un effet globalisation de l’information". Et vu les images diffusées par les médias depuis le début de la semaine dernière, cette crainte est légitime.

Auteur

  • La Rédaction
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