Aigle Azur a opéré mardi 3 juillet le vol inaugural de sa nouvelle ligne Orly - Beyrouth.
Après l’Afrique du Nord, le Portugal et l’Afrique de l’Ouest il s’agit d’une nouvelle étape pour Aigle Azur (…) nous cherchions des destinations à environ 5 heures de vol pour utiliser au mieux nos atouts et Beyrouth avec ses potentiels de trafic affaires et affinitaires entre parfaitement dans les cases » explique Michael Hamelink, le PDG de la compagnie.
Son directeur commercial et marketing, Tiago Martins précise : « cette diversification se traduit de façon opérationnelle par l’utilisation d’avions qui dormaient auparavant à Orly ». Bref non content d’augmenter la productivité de son outil de production Aigle Azur cherche à le faire en répondant à une demande et en utilisant un savoir-faire acquis sur d’autres marchés à fortes composantes PME et affinitaires. Le directeur commercial ajoute « cette nouvelle route est un challenge excitant face à des concurrents comme Air France et Middle East Airline, sans oublier la filiale low cost d’Air France qui arrive en septembre, mais je pense que nous avons un bon positionnement tarifaire, avec des prix inférieurs de 50 à 60 euros à ceux que pratique la concurrence, le tout avec un produit tout inclus ».
Pour l’été les prix d’appels tournent autour de 400 euros l’aller-retour en classe éco et de 1000 euros en classe affaires. Pour séduire ses clients Aigle Azur mise aussi sur ses horaires de nuit, véritables avantages concurrentiels à en croire sa direction, mais également sur des cabines entièrement rénovées et un service de grande qualité. La compagnie, qui s’est adjoint les services d’un GSA, espère réaliser 30% de ses remplissages côté Liban.