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Transport

Low cost long-courrier : Lufthansa prend les devants

Même si la seule compagnie Lufthansa devrait boucler l'année 2015 en générant un bénéfice de 1,5 milliard d'euro, le groupe du même nom n'entend pas se reposer sur ses lauriers.
L'année 2016 devrait être celle d'un nouveau grand virage stratégique.En 2016, et pour répondre à la double menace que font peser les compagnies low cost en moyen courrier et les compétiteurs du Golfe en long courrier sur les compagnies traditionnelles européennes, le groupe Lufthansa va scinder ses activités en deux grands ensembles. Un premier, indéniablement "premium", composé de Lufthansa, Austrian et Swiss, marqué d'une forte volonté de montée en gamme, avec notamment l'objectif pour Lufthansa d'atteindre les cinq étoiles dans le classement Skytrax, pour rivaliser avec les compagnies du Golfe. Cet ensemble n'oubliera toutefois pas le segment loisir avec l'ouverture par Lufthansa de 6 nouvelles destinations - les Maldives, l'Île Maurice, Cancun, Panama, Tampa et Nairobi-  opérées, avec des coûts de production inferieurs de 20% aux couts "normaux" de la compagnie, en Airbus A340 triclasse (affaires, premium économique et économique). L'autre grand pilier de la stratégie, c'est Eurowings, que le groupe veut voir devenir rapidement la 3e low cost européenne derrière Ryanair et Easyjet. En réalité Eurowings est une marque appelée à commercialiser, un peu comme Hop! Air France avec Brit Air, Airlinair et Regional, plusieurs plateformes de production. En l'occurrence les vols pourront être opérés par Germanwings ou Austrian, avec deux appareils dédiés. Et même, et c'est tout de même une grande nouveauté, en long courrier par SunExpress. Cette filiale codétenue avec Turkish Airlines, opérera dans un premier temps 2 A330-200 vers les Caraïbes, Dubaï et la Thaïlande. A terme, la division low cost du groupe, basée à Cologne, opérera une centaine d'appareils (sur un total de 600). Sa direction devrait jouir d'une grande autonomie. Comme l'explique Steffen Weinstok, DG France et Benelux de LH, "l'histoire démontre que le degré de liberté est un facteur décisif, il est nécessaire de laisser à la nouvelle compagnie un degré de liberté lui permettant de se développer en sortant des schémas". Une chose est sûre, si le low cost long courrier prend réellement son essor un jour, le groupe Lufthansa, avec d'un côté ses vols "loisir" à couts réduits et de l'autre les vols long-courriers d'Eurowings, aura déjà posé ses jalons dans le domaine. Et il disposera d'un retour d'expérience appréciable.
 

Auteur

  • Mathieu Garcia
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