Les mesures de sûreté instaurées en novembre dernier dans les aéroports (interdiction des liquides en cabine) ont eu pour effet de faire grimper le nombre d'objets confisqués au passage des postes d'inspection filtrage.Chez ADP on indique que pour le seul mois de décembre dernier ce sont près de 400 sacs de 100 litres qui ont été remplis.
Même si depuis le chiffre est en diminution régulière, cela représente tout de même du volume. Alors, que deviennent tout ces objets. En la matière les fantasmes sont nombreux. Beaucoup imaginent que les bouteilles saisies sont bues et que les parfums finissent à la vente sur Internet. La réalité est beaucoup plus prosaïque. A Paris comme à Nice, tout ce qui ne passe pas l'inspection filtrage est d'abord trié. Le matériel sans valeur est traité comme les autres ordures produites par l'aéroport. Les produits qui entrent dans la catégorie "luxe" sont eux particulièrement surveillés et placé sdans des sacs scellés avant de prendre également le chemin de la destruction (chez ADP c'est une société extérieure qui en est chargé). Les aéroports attachent particulièrement d'importance à une exécution morale de cette partie de leur activité.
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