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Transport

Malgré des prix bas, le trafic aérien sur les Antilles stagne

Grosse concurrence de la Rép Dom.
Croissance de 0,5 % de janvier à mai.
Si le trafic du groupe Air France-KLM a progressé de 12,1 % en juin par rapport à juin 2003, les résultats sur le réseau Caraïbes-Océan Indien (COI) ont chuté de près de 15 % pour un recul de l'offre de 5 %.
La compagnie n'a pu nous donner les chiffres pour chaque destination du COI, mais les deux points noirs se situent du côté des Antilles françaises et de la Réunion, dont les résultats étaient, fin juin, qualifiés de "catastrophiques" par Christian Boireau, DG commercial d'Air France. En mai, les Antilles chutaient de 20 %, la Réunion de 21 %. Air France dit "souffrir de l'environnement concurrentiel" depuis qu'Air Caraïbes opère sur les Antilles et Air Austral et Air Bourbon sur la Réunion, toutefois les deux marchés ont réagi différemment à l'arrivée de ces nouveaux acteurs. Si dans les deux cas les prix ont baissé, cela s'est traduit par une hausse globale du trafic sur la Réunion (+ 14 % de janvier à avril) et un effet quasi nul sur les Antilles (+ 0,5 % de janvier à mai). "Le marché est constant sur les Antilles alors que les tarifs ont chuté de près de 20 % et l'on n'en voit pas le bout", indique Jocelyne Bonal, directrice commerciale des vols réguliers chez Corsair. Habituée à 90 % de taux de remplissage l'été, la compagnie ne dépassera pas les 85 %. "Le problème c'est le développement de la République dominicaine qui entraîne la désaffection des Antilles", précise la dirigeante de Corsair. Chez Air Caraïbes où l'on souligne "être légèrement au-dessus des prévisions", Dominique Gretz, directeur commercial et de la politique tarifaire, souligne aussi les conséquences de "la médiatisation négative" de la destination (affaire Accor). Pour inverser la tendance, il ne voit que deux possibilités : soit le marché repart, soit Air France baisse son offre. Interrogé fin juin, Christian Boireau a indiqué que "pour l'instant la capacité était maintenue" et que la compagnie verrait "plus tard". Mais une éventuelle baisse de capacité entraînerait une hausse des tarifs, jamais favorable au développement du trafic. Le cercle est vicieux.

Auteur

  • La Rédaction
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