Une augmentation de 23,8% du CA.La privatisation est en vue.Chez Gulf Air, les bénéfices sont de retour.
La compagnie de Bahreïn, d'Abou Dhabi et d'Oman vient de publier ses meilleurs résultats depuis 1997. Malgré un surcoût pétrolier de 61 ME durant l'année 2004, la compagnie a enregistré un profit de 3,06 ME, correspondant à 975 ME de chiffres d'affaires (contre 786,5 ME en 2003). Bref, les objectifs du projet Falcon (plan de redressement triennal lancé par la compagnie en 2002) sont largement dépassés puisqu'il prévoyait un retour à l'équilibre en 2004 et des bénéfices en 2005. La dette a été réduite de 7,8% pour atteindre 85,27 ME. Comme l'explique dans un communiqué James Hogan, PDG de la compagnie, "notre stratégie d'accroissement du trafic et du revenu par passagers à travers un produit renouvelé et un service amélioré, doublé d'une gestion très stricte des coûts, a radicalement transformé l'activité de Gulf Air". En 2004, la compagnie a transporté 7 484 588 passagers (contre 6 046 468 en 2003). Le revenu passager/kilomètre a augmenté de 32,5%, alors que dans le même temps l'offre mise sur le marché par la compagnie n'a progressé que de 26,4%. Le taux de remplissage enregistré par Gulf Air est passé de 68,1% à 71,4% en un an. Parallèlement, Gulf Traveller, la filiale "tout économie" opérée par Gulf Air sur 17 destinations a enregistré un taux d'occupation de 75,8% qualifié de "record". Pour James Hogan, "les circonstances sont réunies pour une privatisation, cela permettra de générer les ressources dont nous avons besoin pour rééquiper la compagnie et affronter sereinement la concurrence régionale".
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