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Transport

Marseille, 5e base française de Volotea

Après Nantes, Toulouse, Bordeaux et Strasbourg, Volotea basera deux avions en Provence en avril prochain. A la clef, 8 lignes supplémentaires, pour un total de 18 destinations.

 
Les amis de la Grèce peuvent se frotter les mains. Parmi les 8 nouvelles destinations annoncées par Volotea mardi 26 à Marseille, quatre se trouvent dans l’Etat hellène : Héraklion, Mykonos, Santorin et Corfou. Deux lignes desserviront Palma de Majorque et Minorque, une autre Biarritz et la huitième… Caen, la – petite – surprise du jour.
 
La capitale du Calvados sera reliée à Marseille deux fois par semaine dès avril 2018. Cette ligne confirme pourtant la stratégie à laquelle Volotea n’a en définitive jamais dérogé : « répondre à une demande non satisfaite en reliant directement des régions entre elles », rappelait Edo Friart, directeur du développement international de Volotea.
 
Cinq des huit nouvelles lignes sont exclusives, c'est-à-dire non desservies par la concurrence. Toutes seront assurées à raison d’un à deux vols par semaine. Hormis Caen et peut-être Biarritz, les autres ont une vocation saisonnière. Elles s’arrêteront en octobre ou novembre 2018 pour reprendre en été 2019.
 
Avec cette cinquième base française assurée grâce à deux avions stationnés à l’année, Volotea conforte sa position en France, devenue son premier marché. Pour l’aéroport de Marseille, toujours en quête de respectabilité internationale avec la recherche de liaisons long-courrier, la nouvelle tombe à point. Grâce à cette annonce, Volotea devient la seconde compagnie de la plateforme en nombre de destinations desservies (18), juste derrière Ryanair. Et les 290 000 sièges offerts devraient permettre de booster dès l’été prochain un trafic déjà haussier.
 
La jeune compagnie (2012) aux dents longues, qui ouvre 40 à 50 lignes par an et dont le capital est détenu par trois fonds d’investissement et ses fondateurs – dont Lázaro Ros, directeur général, présent mardi à Marseille – a su attendre son heure pour s’installer à Marseille, ville où elle opère depuis 2014. « Il y avait d’un côté l’ogre Ryanair, de l’autre Air France et ses bases Province. Là, une fenêtre de tir s’est ouverte », souligne Edo Friart, sous-entendant que Volotea a désormais les reins solides pour affronter plus gros qu’elle.
 
Nantes, principale base de Volotea tous pays confondus (33 lignes), n’a qu’à bien se tenir. « J’ai tendance à penser que Marseille deviendra une grosse base de notre compagnie dans le futur ». D’ores et déjà, 50 emplois directs vont être créés par la compagnie à l’aéroport.
Volotea

Auteur

  • Philippe Bourget
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