Un secrétaire d'Etat supporter.Easyjet contre la cherté des aéroports.Le projet de terminal low cost que l'aéroport de Marseille Provence entend ouvrir en 2006 compte un supporter de choix dans le milieu du transport aérien français.
Mardi, en déplacement du côté de la Cannebière où il expliquait le calendrier de l'évolution du statut des aéroports français, François Goulard, secrétaire d'État aux Transports, a indiqué que ce projet était intéressant puisqu'il répondait aux besoins d'une certaine catégorie de compagnies aériennes. Et ce alors que la tutelle ne s'est toujours pas prononcée sur le dossier. Cette prise de position du secrétaire d'État intervient alors que la question des coûts aéroportuaires prend toute son acuité. Easyjet, qui en a fait son cheval de bataille, vient en effet d'annoncer qu'elle allait fermer le 31 octobre la ligne Nice-Amsterdam car les taxes et redevances à Schiphol sont parmi les plus élevées de son réseau. Dans le même temps et pour les mêmes raisons, la compagnie britannique mettra fin à la ligne Zurich-Londres. D'autres lignes pourraient connaître le même sort. Si ces fermetures semblent contredire la stratégie qu'a menée la compagnie depuis sa création de se poser sur les grands aéroports – malgré leur cherté –, elles donnent également un signal fort aux plates-formes aéroportuaires. La compagnie a toujours dit qu'elle privilégierait celles dont les coûts avoisinent les 12-14 euros par pax. Des factures très éloignées de celles des aéroports parisiens d'Orly et de Roissy, bien que dans ce dernier cas, Easyjet opère dans le terminal 3.
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