Si l'on en croît les déclarations du président de la SNCF mercredi, l'"inspection visuelle des 32 500 km de voies ferrées", entamée mercredi matin, devait être terminée hier à midi.
Près de 10 000 agents de la société ferroviaire ont arpenté à pied le réseau ferré. Le PDG de la SNCF a fait ces déclarations à Etampes qui se situe sur la ligne Paris-Toulouse, où un engin explosif sophistiqué a été découvert par la police le 21 février à une trentaine de kilomètres au nord de Limoges, à Folles (Haute-Vienne), sur les indications du groupe terroriste AZF. Ce dernier prétendait avoir disposé "dix bombes" sur le réseau ferré français, programmées pour exploser selon un dispositif de dateur automatique. De son côté, Louis Gallois a affirmé qu'"aucune demande de rançon" d'un mystérieux groupe terroriste "AZF" qui menace de faire sauter des voies ferrées françaises n'a été envoyée à la SNCF. Il a également déclaré : "Si nous avions le sentiment que la sécurité des voyageurs n'est pas assurée, nous ne ferions pas rouler les trains."
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