> 900 000 E/an pendant 3 ans pour créer "de nouveaux flux".> Une aide du département, de l'agglomération et de la ville.> Un taux de remplissage des appareils proche de 90 %.L'aéroport Montpellier-Méditerranée accueillera bientôt le 400 000e passager des lignes de Ryanair entre Londres et la capitale languedocienne.
Ë cette occasion, la CCI (qui gère la plate-forme) a sorti une étude sur la qualité de service de la compagnie. Une enquête en guise de bilan, après 3 ans de dessertes au départ de Londres et Francfort. Où l'on apprend que la clientèle s'estime très satisfaite de la ponctualité et de la régularité des vols de Ryanair. Les services de la CCI notent aussi l'absence de panne technique enregistrée par les services de l’aéroport sur les appareils de la low cost. Ce bilan pointe enfin la qualité de service à bord, en des termes assez surprenants : "Si le niveau de service y est effectivement moindre que sur les compagnies aériennes régulières, les passagers perçoivent un haut niveau de convivialité du personnel de bord. A se demander si les gestionnaires de l'aéroport ne cherchent pas à faire passer la pilule du financement de la compagnie irlandaise par des fonds publics, partagés entre le Conseil général de l'Hérault, l'agglomération et la ville de Montpellier. Un financement qui atteint 900 000 Û par an (pour une période de 3 ans) dédié pudiquement au "développement de nouveaux flux". Il est vrai que Ryanair stimule sensiblement l'activité de la plate-forme languedocienne, avec un taux de remplissage proche de 90 % à Montpellier, et un trafic en constante augmentation chaque année, pour un total moyen de 200 000 pax par an. Avec une hausse de 7,3 % en nombre de passagers l'été dernier, la ligne Montpellier-Londres (Stansted) a même enregistré la plus forte croissance parmi toutes les dessertes de l'aéroport. Ce qui permet de se consoler de la baisse de fréquentation entre Montpellier et Orly : une liaison qui a perdu 50 000 passagers en un an.
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