Le marché France, c’est une évidence, demeure un gros morceau pour Air France.
Et, dans un contexte "difficile", comme l’a rappelé Jean –Marc Janaillac, le PDG du groupe Air France KLM, en début de semaine à, l’occasion d’une conférence de presse sur le salon IFTM Top Résa, il semblerait que la situation en départ France ne soit pas si mauvaise que ça.D'une part, les conséquences que les attentats commis en France ont eu sur la demande émanant de certains marchés de bout de lignes, en particulier en Asie (Japon, Chine, Corée…). De l'autre, une dynamique économique pour le moins atone, couplée à des mouvements sociaux dont l’impact a été certain. Comme nous l’a expliqué Zoran Jelkic, le directeur général d’Air France KLM pour le marché France, "le premier trimestre a été très bon, mais les choses se sont gâtées à partir du printemps". Et les grèves des personnels navigants qui ont suivi n’ont rien arrangé. Pour autant explique le DG, même en intégrant les conséquences de la grève dans l’activité, le marché France est en légère progression. Mieux, sur la fin de l’année, les prévisions de réservation sont en progression en long courrier par rapport à l’année dernière. En moyen-courrier, la chanson est différente. Mais là, Air France a un plan pour inverser la tendance. Une nouvelle structure tarifaire, plus simple et plus attractive devrait bientôt faire son apparition. Pour le moment rien a fuité, mais nul doute qu’elle sera calquée sur ce qui est en train de devenir la norme sous l’influence des low-cost et déjà adopté par Transavia ou Hop ! a savoir un tarif de base "no frills" et non flexible, un tarif semi flexible et un tarif tout inclus complètement flexible. Ce n’est qu’une hypothèse.
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