Alors que les inspections et les réparations sont obligatoires suivant les procédures établies par le constructeur selon un calendrier défini en fonction notamment du nombre d'atterrissages, de décollages, d'heures de vol, Jean-Claude Trecu, directeur général d'EADS Sogerma Tunisie, précise que "toutes les tâches de maintenance imposées par le constructeur de l'avion sont formalisées par une carte de travail accompagnée de la procédure du constructeur (…), avant la mise en vol d'un avion après une inspection ou une intervention technique, une APRS (approbation pour remise en service) est obligatoirement donnée par un technicien qualifié".
En clair, sans ce permis de voler, un appareil ne sera jamais remis en vol. "Un avion avec des dysfonctionnements ne peut pas voler." Car lorsqu'un atelier agréé JAR-145 par la DGAC remet un avion dans les airs, c'est comme si c'était la DGAC qui prenait la décision. Peut-il y avoir alors un certain laxisme de la part de certains centres de maintenance ? Sur le papier, cela ne peut pas arriver. "On ne peut pas déroger aux règles fixées par le constructeur car un atelier d'entretien est surveillé par les autorités. S'il y a des défaillances, c'est que quelqu'un n'a pas fait son travail." Autrement dit, les autorités de tutelle soit par complicité, soit par incompétence.
Transport