Les syndicats de taxis ont durci le ton mardi soir en appelant à une grève nationale reconductible contre la concurrence des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC), annonçant notamment "des opérations coups de poing, des blocages".L'intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CST, FTI, SDCTP et STM) "soutient toute action défendant la profession" et appelle dans un communiqué "l'ensemble des chauffeurs à mener ces actions de manière déterminée mais dans le calme et la dignité".
Elle-même "se réserve le droit de mener des actions en tous lieux et à tous moments". De leur côté, les fédérations patronales (dont FFTP, FNDT, FNTI, FNAT et Unit) ont décidé d'appeler à une grève reconductible à partir du 27 février. "On veut maintenir la pression et accompagner cette spontanéité d'actions", "rien ne sera prémédité", les chauffeurs mèneront "des opérations coups de poing, des blocages", a expliqué à l'AFP Karim Asnoun (CGT). Comme mardi, des actions continueront sur les plates-formes aéroportuaires, a-t-il précisé. "Nous reconduisons le mouvement jusqu'à ce que le gouvernement accepte d'arrêter d'immatriculer de nouveaux VTC" et que "la situation soit clarifiée pour chacun", taxis et VTC, a déclaré Nordine Dahmane (FO).
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