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Transport

Paris-Marseille : le TGV Med stagne

En hausse sur Montpellier ou Toulon, le trafic n'a pas bougé sur Marseille.
Dans le même temps, le trafic aérien a progressé avec l'arrivée d'Easyjet.
Le TGV a 62 % de parts de marché, mais que 50 % sur le segment affaires.
Alors que le TGV Méditerranée a transporté 20 millions de passagers entre le 10 juin 2003 et le 10 juin 2004, en hausse de 5 % par rapport à la même période précédente, il a marqué le pas sur l'axe Paris-Marseille avec un trafic stable pour une offre en hausse de 5 % depuis septembre selon la SNCF.
Alors que le nombre de passagers transportés sur Paris-Toulon et Paris-Montpellier a progressé de 5 % dans les deux cas. Y a-t-il un phénomène de maturité du marché sur Marseille ou une reprise du poil de la bête du concurrent aérien ? "L'an dernier avec les troubles qu'a rencontrés l'aérien, nous avions gagné des parts de marché", indique Bertrand Guillon, responsable de la desserte TGV à la SNCF pour expliquer la stagnation. Cette dernière est concomitante à la hausse du trafic aérien de 1,7 % entre Orly et Marseille entre juin 2003 et fin mai 2004, tirée par l'arrivée d'Easyjet qui assure depuis mi-juillet trois vols quotidiens sur la ligne. "Si le TGV a stagné, cela veut dire que le marché global a progressé, voire que l'aérien a gagné quelques parts de marché", souligne Philippe Wilmart, directeur commercial de l'aéroport Marseille Provence. Selon lui, des clients, essentiellement loisirs, mais aussi quelques PME-PMI qui avaient basculé sur le TGV sont revenus sur Easyjet. Du côté d'Air France, Antoine Rosa, chef de produit Métropole, indique que "le choc du TGV est terminé après deux années de souffrance". Sur les mois d'avril et de mai, le trafic est en hausse de 2,3 % sur Orly. Sans pour autant qu'il y ait déjà un effet de la nouvelle grille tarifaire introduite en avril. "La reconquête a commencé, je ne crois plus à la fuite structurelle de l'aérien au train." Avec une part de marché de 62 %, Bertrand Guillon estime à l'inverse que "le TGV est loin d'avoir fait le plein". Il est vrai qu'il a beaucoup à faire sur la clientèle affaires où sa part de marché n'est "que" de 50 %. "Plus il est fréquent et plus il est fidèle, et moins le voyageur affaires bascule sur le train", rappelle Antoine Rosa.
Vers une hausse du trafic ferroviaire et aérien en 2004 ?
Au regard des derniers résultats du train et de l'aérien, on semble s'acheminer vers une hausse de trafic global entre Paris et Marseille. Sur les cinq premiers mois de l'année, le trafic du TGV Med a augmenté de 1,5 %. Et avec l'augmentation d'offre à partir de septembre, vraisemblablement aux alentours de 5 %, la SNCF vise une hausse de trafic dans les mêmes proportions. Du côté d'Air France, en avril et en mai, la ligne Orly-Marseille progresse de 2,8 % (+ 7,6 % sur Montpellier, + 5,9 % sur Toulon). Et on attend beaucoup de la nouvelle grille tarifaire. Le TGV joue aussi la carte tarifaire en mettant en place, cet été, les "prix soleil TGV" qui proposent la première classe à 50 euros en juillet et en août.
Paris

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  • La Rédaction
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