Pas de transfert de CDG à Orly avant le 21 juin

C'est en effet la date fixée par le Cohor (association pour la coordination des horaires) à la DGAC pour savoir si elle compte prendre 20 % du pool de créneaux disponibles à Orly (2 000) pour des lignes d'aménagement du territoire. Vraisemblablement pas. C'est le seul chiffre aujourd'hui valide. Il pourrait être revu à la hausse si la DGAC se décide d'ici là à rendre les slots réservés aux lignes d'aménagement du territoire et non utilisés aujourd'hui. Soit 8 000 créneaux. En théorie, la DGAC devrait le faire. Mais tous les slots ne seraient pas rendus car la désignation des compagnies sur certaines des lignes OSP sont imminentes. Reste aussi le cas d'El Al qui a été transférée d'Orly à CDG 2A il y a trois semaines mais qui possède encore ses créneaux à Orly. Si elle acceptait de revenir à Orly, elle libérerait de la capacité à CDG. Sinon, ses créneaux de la saison été seront redistribués à d'autres compagnies. Au final, le Cohor a fixé au 17 juin prochain la date limite aux compagnies présentes à Roissy qui souhaitent transférer tout ou partie de leur activité à Orly. Après British Airways, c'est au tour d'Easyjet de confirmer au Quotidien du Tourisme qu'elle est candidate. Nul doute que la priorité sera donnée aux compagnies présentes à CDG2 et si possible disposant de gros porteurs pour permettre de désengorger les aérogares. Problème : Gilles de Robien, ministre des Transports, s'est engagé à ne transférer que des petits porteurs. Ce qui donne beaucoup de chances à British Airways. Et permettrait peut-être à ADP de dégripper son conflit avec la compagnie qui, selon nos informations, est prête à aller au contentieux pour "des promesses non tenues par ADP lors de [son] passage de CDG1 à CDG2 à l'automne dernier". Bref, faible volume de slots, transfert de petits porteurs à Orly, tout cela ressemble plus à des mesurettes, histoire de dire on a fait quelque chose, plutôt qu'à des décisions courageuses pour désengorger vraiment Roissy.