Un vol de la compagnie Freebird affrété par Médiades.
Une cinquantaine de passagers refusent d'effectuer le vol.Les agences en ligne ont décidé d'assumer leur retour.
Refus d'embarquement, le retour ! Après avoir défrayé la chronique à plusieurs reprises il y a un an, les passagers autoproclamés experts en aéronautique et refusant de monter dans certains avions s'étaient fait rares au cours de l'été. Jusqu'à lundi. Manque de chance - la destination n'a vraiment pas besoin de ce genre de publicité en ce moment -, c'est en Turquie que l'affaire s'est déroulée. Retour sur le film des événements avec un cadre de Médiades, le TO ayant affrété l'appareil de la compagnie Freebird qui s'est retrouvée au cœur du problème. D'après cette source proche du dossier, l'appareil concerné aurait, en fait, ingéré un oiseau à Izmir, ce qui a provoqué 4 à 5 heures de vérifications techniques. Et "le TO a fait en sorte que les clients encore dans leurs hôtels soient prévenus de ce retard". Mais une fois que les passagers ont commencé à embarquer, il y avait encore des techniciens autour de l'avion. D'après Médiades, un début de panique, faisant suite à un problème avec la ventilation, a alors commencé à bord (reste encore à savoir comment l'équipage a géré la crise). Le TO tient à préciser que si 50 passagers ont voulu descendre de l'appareil, les 170 restants (dont une dizaine étaient des clients du TO Elégance, reprotégés chez Médiades) sont bel et bien partis pour la France. Seulement voilà, toujours selon Médiades, "les passagers débarqués ont tenté, en restant en passerelle, d'empêcher le départ de l'avion, ce qui a nécessité l'intervention de la police". L'essentiel des clients ayant refusé de partir étaient passés par les agences en ligne Promovacances et Voyages-sncf.com. Ces dernières se sont engagées à prendre à leur charge le retour de leurs clients alors que, légalement, rien ne les y oblige, puisqu'il s'agit d'un refus d'embarquement. Chez Voyages-sncf.com, on nous indiquait mardi avoir effectué ce geste commercial parce que "la situation exceptionnelle nécessitait une réponse exceptionnelle". En espérant que l'exception ne finisse pas par devenir la règle…