Deux cent quatre-vingt-dix-huit personnes, dont 154 passagers néerlandais, se trouvaient à bord de l'avion malaisien en provenance d'Amsterdam qui s'est écrasé jeudi dans l'est de l'Ukraine."Il y avait à bord 283 passagers et 15 membres d'équipage", a déclaré Huib Gorter, vice-président de la branche Europe de Malaysia Airlines, lors d'une conférence de presse à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol.
M. Gorter a ensuite fourni un compte du nombre de passagers par nationalité, tout en précisant que la nationalité de près de 50 d'entre eux devait encore être déterminée. Il a indiqué que 154 Néerlandais, 27 Australiens, 23 Malaisiens, 11Indonésiens, 6 Britanniques, 4 Allemands, 4 Belges, 3 Philippins et 1 Canadien se trouvaient à bord en plus de ceux donc dont la nationalité n'a pas encore été déterminée.
Pas une zone de guerre pour le secteur de l’aviation
Le vice-président de la branche européenne de Malaysia Airlines n'a pas été en mesure de confirmer ou non la présence de Français dans l'appareil. François Hollande a affirmé jeudi soir que "plusieurs Français pourraient avoir été" dans l'avion. Selon des responsables américains, l'avion a été abattu par un missile sol-air, et les autorités de Kiev et les rebelles se sont mutuellement accusés d'être à l'origine du tir de missile supposé avoir causé la catastrophe. M. Gorter, interrogé sur les raisons ayant poussé à voler dans cette zone, a répondu : "Pour le secteur de l'aviation, ce n'est pas une zone de guerre".
L'espace aérien de l'est de l'Ukraine a été fermé jusqu'à nouvel ordre, jeudi 17 juillet, par Eurocontrol, l'organisme qui gère la navigation aérienne en Europe, sur demande de l'Ukraine, après l'accident du vol MH17 de la Malaysia Airlines dans la région.
Air France a "pris la décision de ne plus survoler l'est de l'Ukraine dès qu'elle a été informée de cet accident", comme Lufthansa qui "a décidé de contourner largement l'espace aérien ukrainien" après le crash.