Pour Air France, l'intégration de la surcharge n'est pas une priorité

"A chaque nouvelle surcharge, nous sommes inquiets de la répercussion sur la demande". Pourtant, explique-t-il, "les niveau de surcharge actuellement appliqués correspondent à un baril à 120 dollars, alors que ce dernier dépasse les 142 dollars". Dans le contexte, la question de savoir si la compagnie doit ou non intégrer ses surcharges carburant à ses tarifs passe complètement au 2e voire au 3e plan : "l'intégration de la surcharge n'est pas une priorité de l'entreprise, notre préoccupation est de savoir comment survivre dans deux ans". Air France a été relativement bien protégée contre la hausse du carburant par la qualité de sa couverture pétrole. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. De fait, en plus de ses surcharges carburant, Air France va probablement revoir ses ambitions à la baisse l'hiver prochain. La compagnie n'hésitera pas à adapter son programme à la baisse si nécessaire.