L'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), qui travaille avec Voyages-Sncf dans le cadre de l'écocomparateur, s'indigne de la réaction d'Air France.La compagnie, par la voix de son président, Jean-Cyril Spinetta, remet en cause les chiffres qui indiquent le degré de pollution des avions.
L'Ademe précise que "les hypothèses utilisées dans l'écocomparateur sont de nature à minorer les impacts du transport aérien". En effet, toujours selon l'Ademe, "le calculateur ne prend pas en compte l'effet de serre additionnel dû aux traînées de condensation dans le sillage des avions, or le GIEC propose de le prendre en compte via un coefficient multiplicateur de 2. Il faudrait alors doubler les émissions affichées pour l'avion. Par ailleurs, ces chiffres ont vocation à être régulièrement actualisés pour prendre en compte les évolutions des efficacités des différents modes de transports." L'Ademe se rapprochera des transporteurs pour examiner l'évolution de ces chiffres et faire évoluer écocomparateur. À titre d'exemple, une étude sur l'actualisation des "Efficacités énergétiques et environnementales des modes de transport" est en cours de lancement. Air France, la DGC, la SNCF, RFF, le ministère des Transports, la SNCM et SMA-CGM participeront au comité de pilotage.www.voyages-sncf.com