Les clients hésitant entre avion et bateau sont visés.Hausse de 5% des engagements sur la saison printemps-été.À cette période, la CCM met 1 550 000 sièges sur le marché.Alors que la SNCM se débat pour rester à flot (lire en page une) qu'en est-t-il du côté des opérateurs aériens et notamment de la CCM ? Pour Luc Berini, directeur commercial et réseau de la compagnie, "la saison se présente plutôt bien, même si elle n'a rien d'exceptionnel".
De fait, la compagnie a ajouté 3 % de capacité sur l'ensemble de son réseau et les engagements qu'elle constate sont en hausse de 5 %. Sur la saison printemps-été, la CCM met, en tout, 1.550.000 sièges sur le marché (ce qui correspond aux lignes de bord à bord, aux lignes transversales saisonnières, et aux lignes au départ de Lyon et Paris). Quant aux tarifs, "ils sont restés stables". Mais il est vrai que les opérations de lignes de service public ne laissent que peu de marge de manœuvre en la matière au transporteur. Du côté de la CCM, on pense ne pas vraiment profiter des déboires de la SNCM : "La clientèle maritime reste fidèle au bateau, même si en période de grève nous récupérons, en augmentant nos capacités, un certain nombre de passagers." En revanche, on peut dire que la CCM vise la part de clientèle qui hésite entre l'avion et le bateau. Pour la séduire, la compagnie met en avant les durées de trajet et (notamment via son nouveau site Internet, puisqu'il semblerait que les ventes en agences du produit soient décevantes) la possibilité de louer une voiture à l'arrivée (c'est le produit Drive Plus) : "Intégrer une voiture de location dans nos produits, c'est une réponse aux attentes des clients que la concurrence maritime propose de facto".
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