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Transport

Pour la Journée de la femme, Openskies donne la parole à une commandant de bord

A l’occasion de la journée de la femme le 8 mars, Openskies présente Claire Fremery, commandant de bord depuis 8 ans au sein de cette filiale française de British Airways.

 
Devenir pilote, est-ce toujours un rêve d’enfant ?
Petite, je regardais très souvent les avions dans le ciel et pourtant personne dans ma famille ne travaille dans l’aviation, c’était vraiment une volonté de devenir commandant de bord. J’ai commencé à voler sur un petit avion à 18 ans puis sur un avion de ligne à 25, cela fait déjà maintenant 15 ans que je pilote des avions.
 
 
Et les études pour devenir commandant de bord… ?
Après un bac scientifique, j’ai fait maths Sup/Spé puis à l’aéroclub j’ai rencontré pas mal de passionnés qui m’ont donné des conseils et j’ai intégré l’Université de Perpignan pour la partie théorique et Aéro Pyrénées pour la partie pratique. Il y a aussi l’Enac, l’Ecole nationale de l’aviation civile.
 
Quels sont vos meilleurs souvenirs de vol ?
Le premier vol solo est vraiment quelque chose qui marque. Lorsque l’instructeur vous laisse partir seule c’est toujours un moment fort dans la vie de commandant de bord. Pour ma part, le jour de mon premier vol, il y avait un orage et pourtant j’ai fait mon premier tour seule ! Les premiers vols de ligne sont également de grands moments. Un souvenir inoubliable ? Sans doute ma première fois aux Etats-Unis, je suis arrivée à New York au commande d’un Boeing, c’était très émouvant !
 
Commandant de bord, quelles sont les vraies différences entre les femmes et les hommes ?
Non il n’y aucune différence. Il est peut-être plus facile aujourd’hui pour une femme d’être pilote qu‘il y a plusieurs décennies, les avions étant plus modernes et plus sophistiqués… c’est peut-être plus accessible physiquement, mais je n’observe vraiment aucune différence. Une fois dans l’avion, je suis considérée comme le commandant de bord, je n’ai jamais reçu de remarques négatives de la part de confrères. Il y a parfois quelques réflexions de certains passagers masculins, qui, en découvrant que le commandant est une femme espère que le copilote est un homme mais cela reste vraiment anecdotique. Une fois aussi en attendant ma valise, un passager m’a confié avoir été surpris lors de l’annonce mais il m’a remercié car son vol fut agréable. D’ici quelques mois, je vais bientôt voler avec une copilote femme, ce serait donc un vol 100 % féminin !
 
Existe-t-il une journée type pour une femme commandant de bord ?
Après un vol, je m’accorde toujours du temps pour me reposer mais ensuite je vaque à mes occupations ou ma passion, je déconnecte complétement du travail, comme tout le monde finalement. Une fois l’uniforme rangé, je m’occupe de mes chevaux près de Limoges, je prends le temps de décompresser à la campagne, loin de l’effervescence des aéroports.

Auteur

  • La Rédaction
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