Les réactions ne se sont pas fait attendre après les déclarations du patron de Ryanair, Michael O'Leary, dans la presse britannique du 9 septembre.
Celui-ci avait laissé entendre qu'il ne rembourserait pas les aides perçues par la compagnie pour la desserte de l'aéroport de Charleroi. En février dernier, la Commission européenne avait condamné Ryanair au remboursement de ces aides, les déclarant illégales. En mai, la compagnie a fait appel devant le tribunal de première instance de la Cour de justice européenne. "Quand le gendarme vous demande de payer, il ne reste qu'à s'exécuter", a déclaré dimanche dernier André Antoine, ministre wallon en charge de la politique aéroportuaire. Il a également précisé qu'un courrier serait envoyé à la compagnie pour lui rappeler ses obligations. Selon le directeur de l'aéroport de Charleroi, le montant des sommes exigibles s'élèverait à 4 millions d'euros, mais le jugement ne précise pas le montant des aides à rembourser. David Gering, le directeur des ventes de Ryanair au Benelux, avait, quant à lui, assuré début septembre que la compagnie respecterait la loi et s'acquitterait de la somme demandée en attendant que la justice européenne tranche sur le fond de son litige avec la Commission.
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