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Transport

Redevances aéroportuaires : Les compagnies aériennes rejettent en bloc les propositions d’augmentation de Paris Aéroport

La CSTA (Chambre Syndicale du Transport Aérien), membre de la Fnam (Fédération Nationale de l’Aviation Marchande), qui représente 95% du transport aérien français (Aigle Azur, Air Caraïbes, Air France, Chalair, Corsair, HOP Air France, Transavia France, XL Airways…) s’élève contre les niveaux d’augmentation de redevances prévues par le groupe ADP pour l’année 2017.

La chambre syndicale souligne que dans le cadre du CRE 3 (le contrat de régulation économique qui fixe le plafond d'évolution annuelle des redevances aéroportuaires (CDG-Orly) pour les années 2016-2019) les compagnies aériennes françaises et étrangères viennent de rejeter majoritairement la proposition tarifaire d’ADP concernant les redevances aéroportuaires des aéroports de Roissy-CDG et Orly pour l’année 2017. Et ce, même si la proposition d’augmentation d’ADP a été ramené de +1,67% ramenée à +0,86%. Dans un communiqué, les opérateurs français expliquent qu’ils espéraient un chiffre négatif en regard de l’effondrement de leurs recettes unitaires, globalement supérieure à -7%. Par ailleurs, la CSTA met en avant l’exemple de l’aéroport d’Amsterdam Schiphol dont ADP est actionnaire qui diminuera ses redevances de 8,7% en 2017 après une baisse de 10,66% en 2016, et 7,7% en 2015. La chambre syndicale rappelle l'avis émis par la Commission Consultative Aéroportuaire (CCA) publié le 27 juin 2015 au Journal Officiel (JO - Avis N°86). Cette dernière considérait que des plafonds tarifaires annuels sensiblement à hauteur de l’inflation (plus ou moins 0,3%) permettaient au groupe ADP de rémunérer à un juste niveau les capitaux investis dans le périmètre régulé, tout en y développant les infrastructures pour accueillir les passagers. La CSTA rappelle que les compagnies aériennes françaises ne sont pas en mesure aujourd’hui d’accepter et de supporter économiquement les augmentations tarifaires. Des charges aéronautiques constituées de plus de 20 taxes, redevances et prélèvements spécifiques au transport aérien pour un montant que la Fnam estime à plus de 6 milliards d’euros en 2015.
Paris

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  • La Rédaction
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