A la suite d'atterrissages d'urgence d'avions de Ryanair, le syndicat allemand des pilotes Cockpit a assuré,que la compagnie exerçait «une forte pression» pour faire des économies de carburant.
Le syndicat a indiqué que la quantité de kérosène emmenée par avion était fixée en partie par des règlements. Mais au-delà du minimum légal, le pilote décide de quelles réserves il a besoin "pour plus de sécurité". C'est le cas, en particulier quand il dessert des aéroports très fréquentés où il faudra probablement effectuer des tours avant de pouvoir atterrir. "Les droits des pilotes sont bafoués" et ces derniers "ne peuvent plus assumer leurs responsabilités. Les autorités aériennes espagnoles ont ouvert une enquête sur Ryanair après que cette dernière ait demandé en juillet à faire atterrir en urgence trois de ses avions faute de kérosène. La compagnie irlandaise conteste le terme d'atterrissages "d'urgence" et a assuré que "tous les vols de Ryanair opéraient avec les niveaux de kérosène requis".
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