C’est à Grenoble que Michael Cawley, numéro deux de Ryanair, a terminé sa journée de lancement de lignes jeudi 15 septembre.
l'axe Grenoble-Londres Stansted est en effet avec Nantes et Toulon, l’une des trois dernières routes ouvertes par la low cost en France, ce qui porte désormais à 19 le nombre d’aéroports français desservis pour un total de 5 millions de passagers (dont 3,5 millions de Britanniques). "Le 23 septembre, Ryanair lancera un service quotidien entre Grenoble et Londres. Ainsi, les Grenoblois pourront pour la première fois s’envoler vers Londres, sans escale et en bénéficiant des tarifs les plus bas d’Europe", se félicite Michael Cawley, vice-président de la compagnie irlandaise. Et d’avancer des chiffres très séducteurs : 100.000 passagers attendus la première année, une centaine d’emplois induits créée, et probablement d’autres lignes au départ de Grenoble… Ce discours huilé –étrange copie de ce qui fut dit à Toulon le matin même–, tourna rapidement court lorsqu’il fut questionné sur l’accord liant l’aéroport et Ryanair ! Une chose est sûre, Ryanair, présent à Grenoble depuis son rachat de Buzz, n’y était pas restée, faute d’avoir pu trouver un accord avec le gestionnaire d’alors. A la question pourquoi Grenoble et non pas Lyon ou Chambéry, Michael Cawley répondit cette fois sans détours : "pas Chambéry pour des problèmes d’ordre technique et pas Lyon pour ses tarifs trop élevés. Lyon se prend pour la capitale de la France !". Pas de surprise enfin sur la position de Ryanair sur la surtaxe carburant : "Il n’y en aura jamais. Nous sommes une société très profitable et avons choisi d’absorber ces augmentations sans les faire peser sur les voyageurs !", assure le vice-président.
Transport