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Transport

Ryanair bientôt à CDG ?

Ryanair était jusqu'à présent la gardienne du temple low cost : un seul type d’appareil, commercialisation B2C online et…utilisation d’aéroports secondaires.
C’est terminé. Excitée par le gâteau que représente la clientèle affaires, la compagnie irlandaise emboite le pas, avec quelques années de retard tout de même, de sa consœur Easyjet et commence à développer sérieusement un réseau départs de plates-formes principales, jusqu’ici circonscrit à Barcelone, Madrid et bien sur Dublin.


Ryanair vient d’annoncer coup sur coup vouloir opérer au départ des aéroports internationaux de Bruxelles et de Rome. A Rome Fiumicino, l’Irlandaise va baser six avions alors qu'elle opérait jusqu'ici uniquement depuis Ciampino. Ces appareils voleront à partir du 18 décembre vers neuf destinations (dont trois nouvelles, Catane et Palerme, en Sicile, et Lamezia, en Calabre). Mieux, la low cost est allé encore plus loin dans l’altération de son modèle, puisqu’elle a proposé à Alitalia d'"alimenter ses vols internationaux". Ce que la compagnie italienne a pour le moment refusé. Ryanair n'abandonnera pas pour autant Ciampino, qui restera même sa "principale base pour les vols internationaux" à Rome. Mais c'est de Fiumicino que ses avions partiront quotidiennement pour l'aéroport de Bruxelles et celui de Barcelone El Prat. De fait, dès février 2014, quatre avions de Ryanair desserviront 10 destinations au départ du principal aéroport de Bruxelles, qui selon Michael O'Leary le PDG de Ryanair, devrait accueillir 1,5 million de passagers supplémentaires par an. Les dix nouvelles lignes, qui visent une "clientèle d'affaires" et les "escapades en familles", desserviront Barcelone, Alicante, Ibiza, Malaga, Palma de Majorque et Valence en Espagne, Rome et Venise en Italie, ainsi que Lisbonne et Porto au Portugal, à raison de quelque 200 vols par semaine. Une belle bataille s’annonce, notamment avec Vueling, qui vole de Bruxelles vers Venise, Rome ou Barcelone et avec des compagnies traditionnelles comme Brussels Airlines ou Alitalia. Mais pas vraiment avec Easyjet, qui n’opère pas sur les mêmes routes. Bref, consciente qu’aucun modèle n’est éternel, Ryanair est en train de faire preuve d’une certaine forme de faculté d’adaptation. De là à imaginer que Ryanair pourrait envisager de quitter Beauvais pour rejoindre Paris, il n’y a qu’un pas, que nous ne franchirons pas tout de suite. En effet, à en croire la compagnie, les plates-formes parisiennes n’entrent pas encore dans ses plans de développement parce qu’elles sont trop…chères.
Ryanair

Auteur

  • La Rédaction
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