Quatre vols par semaine Nîmes-Charleroi à partir d’avril.Il s'agit de la 4e liaison de Ryanair au départ de Nîmes.But : capter les estivants belges venant sur le littoral.Que serait devenu l'aéroport de Nîmes sans Ryanair ? On peut s'interroger longtemps sur le modèle économique de la compagnie irlandaise, mais il faut bien convenir que sans elle, la plate-forme gardoise n'existerait peut-être déjà plus.
Car l'aéroport était au bord de l'asphyxie il y a seulement quelques mois. La situation était si tendue qu'elle a conduit à la résiliation du contrat de concession entre l'Etat et la CCI. De fait, c'est aujourd'hui un syndicat mixte (regroupant Nîmes-Métropole, l'agglomération d'Alès et le conseil général du Gard) qui prend en charge les destinées de la plate-forme. Il faut se souvenir qu'au début de l'année, l'existence de l'aéroport de Nîmes ne tenait pratiquement plus qu'aux 160 passagers de la liaison quotidienne vers Londres Luton, déjà opérée par Ryanair. La compagnie low cost a augmenté la voilure au printemps, en proposant deux nouvelles connexions, avec Liverpool et Nottingham. Et à compter du 4 avril prochain, Charleroi sera également relié à la Camargue. Quatre vols hebdomadaires sont programmés à partir de cette date entre la Belgique et Nîmes : le lundi, mardi, jeudi et vendredi, avec un départ à 11h20 de Charleroi et un décollage à 13h10 de Nîmes. C'est bien sûr le sens Nord-Sud qui intéresse Ryanair, compte tenu de l'importante clientèle touristique estivale belge sur le littoral languedocien. Ce qui justifie les prévisions de fréquentations de Ryanair, qui table sur 60 000 passagers entre Charleroi et Nîmes en un an. La compagnie low cost affiche d'ailleurs exactement les mêmes ambitions pour sa nouvelle liaison entre Charleroi et Valence (Espagne), dont le potentiel touristique – et logistique – semble pourtant au-dessus des capacités nîmoises. Au départ de Charleroi, Ryanair a également annoncé les dessertes de Malaga (Espagne), Faro (Portugal) et Salzbourg (Autriche).
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