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Transport

Ryanair : les agences dans le collimateur !

Ryanair a transporté 27,5 millions de passagers pendant l'exercice 2004.
Une enquête démontre que 20 % des ventes en Irlande sont réalisés en agences.
La compagnie accuse pourtant les distributeurs de mentir aux clients.
Avec 27,5 millions de passagers transportés en 2004, Ryanair revendique la première place sur le podium des transporteurs à bas tarifs européens.
Et même plus que ça. "Il nous reste à dépasser Lufthansa et normalement ce sera fait cette année", s'avance Carole Arnaud-Battandier, directrice marketing France de la compagnie. Si jusqu'à aujourd'hui les agences de voyages françaises n'avaient aucun intérêt à travailler avec une compagnie qui a mis les ventes directes au cœur de sa stratégie, ce n'est plus le cas. Enfin, ce ne sera plus le cas à partir d'avril prochain, lorsque la majorité des transporteurs opérant en France changeront de modèle de rémunération. A ce moment-là, les agences auront tout intérêt à trouver les prix de transport les moins chers possibles, afin qu'additionné à leurs frais le total pour le client soit le moins douloureux possible. En la matière, si on en croit les chiffres donnés par la low cost lors de la présentation des résultats de son service clients, il est difficile de faire mieux que les 40 E TTC de prix moyen pour un aller simple revendiqués par Ryanair. Ce n'est pas un hasard si la compagnie s'est rendu compte, à l'occasion d'une enquête réalisée sur deux semaines en Irlande, que 20 % de ses ventes étaient réalisés par des agences. Partant du principe que ces dernières empêchaient les clients d'obtenir le plus bas prix, Ryanair a décidé de les attaquer devant une association de protection des consommateurs. La représentante de la compagnie en France explique : "On ne veut pas que les agences mentent au client en leur annonçant un prix comme étant le plus bas, alors qu'il intègre leurs frais." Dans cette charge contre les agences, Ryanair dispose d'alliés de poids que sont… les compagnies traditionnelles. A l'image de Christian Boireau, DG commercial France d'Air France lors du dernier congrès de Selectour, leurs représentants ne ratent pas une occasion de mettre en garde les distributeurs contre le danger de travailler avec des transporteurs dont ils ne sont pas mandataires. Pour Michel de Blust, secrétaire général de l'Ectaa, il suffirait "comme c'est déjà le cas dans de nombreux pays d'Europe que les agences et les low cost qui veulent travailler avec elles créent un contrat qui détermine la responsabilité de chacun".
Subventions : les traditionnelles en appel à la Commission
Iberia, Air France et British Airways ont demandé à la Commission européenne une régulation des subventions accordées aux compagnies low cost pour qu'elles opèrent sur des aéroports régionaux, a expliqué jeudi à Madrid le numéro deux d'Iberia. Angel Mullor, directeur général, dont les propos sont rapportés par l'agence Europa Press, a souligné que les trois compagnies souhaitent que "Bruxelles définisse d'une manière précise les aides autorisées, conformément aux normes communautaires et celles qui ne le sont pas". Il s'agit, selon le responsable espagnol, de "dissiper l'ambiguïté née d'une résolution de la Commission concernant les aides concédées à Ryanair par l'aéroport belge de Charleroi". Cette résolution, tout en empêchant un usage abusif de ces aides, a légalisé certaines dispositions comme les aides à la promotion publicitaire des nouvelles lignes aériennes. Le président d'Iberia, Fernando Conte, s'était plaint mardi dernier d'une distorsion du marché. Selon lui, les taxes que versent les grandes compagnies pour opérer dans les grands aéroports espagnols sont destinées à soutenir de petits aéroports déficitaires, employés par les compagnies à bas prix qui, de surcroît, reçoivent des aides des administrations régionales et locales. Mercredi, Angel Mullor est allé plus loin en avertissant, rapporte Europa Press, qu'Iberia abandonnerait des liaisons à Barcelone, en Galice et Andalousie, si elle ne recevait pas les mêmes aides que celles consenties aux low cost pour opérer sur les aéroports de ces régions.
Ryanair

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  • La Rédaction
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