La compagnie low cost Ryanair annonce l’ouverture de 35 nouvelles lignes au départ de France pour l’été prochain. Au total, Ryanair, troisième compagnie aérienne sur le marché français après Air France et Easyjet, opèrera 233 lignes au départ de l’Hexagone en 2020.
La France méritait toute les attentions de la compagnie low cost. Le trafic n’y a progressé que de 10% en trois ans, contre +38% au Portugal et +26% en Espagne. « Nous voulons croître de 9% en France », explique Kenny Jacobs, le directeur marketing de Ryanair, « pour atteindre 12,7 millions de passagers.
Pour ce faire, huit nouvelles lignes seront ouvertes comme Bordeaux-Agadir (deux vols par semaine), Bordeaux-Thessalonique (deux vols par semaine), Marseille-Alghero (deux vols par semaine), Marseille-La Canée (deux vols par semaine), Marseille-Dublin (cinq vols par semaine), Toulouse-Athènes (deux vols par semaine), Toulouse-Palma (deux vols par semaine) et Nantes-Charleroi (quatre vols par semaine). Pour le reste, 27 nouvelles lignes estivales seront ouvertes, avec notamment au départ de Beauvais (3,2 millions de passagers), deux nouvelle liaisons estivales vers Poznan (deux vols par semaine) et Sofia (trois vols par semaine).
Par ailleurs, Ryanair qui affiche 152 millions de clients et vise un objectif de 200 millions de passagers en 2024, se pose maintenant en grand défenseur de l’environnement. La compagnie qui publie ses émissions de CO2, explique déjà avoir la plus faible émission en Europe, soit 67 grammes de CO2 par passager transporté sur un kilomètre, contre plus de 100 grammes pour Lufthansa ou Air France. Il est vrai que Ryanair n’a ni la même densité de cabine, ni les mêmes temps de parcours que les deux compagnies régulières…
L’objectif d’ici 2030 est de descendre à 60 grammes de CO2. Pour y parvenir, la low cost va investir 20 milliards de dollars américains dans le renouvellement de sa flotte. Outre les émissions de CO2, les nouveaux B737 sont censés réduire de 16% la consommation de kérosène et de 40% les nuisances sonores.