La compagnie aérienne à bas coût Ryanair a relancé lundi son projet de compagnie transatlantique, un vieux rêve américain pour l'entreprise irlandaise aujourd'hui centrée sur le marché européen.
La compagnie a toutefois averti que ce projet de relier une douzaine de villes européennes à une douzaine de villes américaines ne verrait pas le jour avant "quatre ou cinq ans". Elle voudrait proposer quelques billets sur chaque vol pour l'équivalent de 10 livres (14 euros), bien que la plupart des tickets coûteraient plus cher. "Le conseil d'administration de Ryanair (...) a approuvé des projets de développement pour la croissance future, dont un projet transatlantique", a expliqué l'entreprise dans un communiqué. "Les consommateurs européens veulent des coûts de transport moins élevés vers les Etats-Unis, tout comme les Américains le souhaitent vers l'Europe. Nous considérons cela comme un développement logique" pour Ryanair, née il y a 30 ans. Le groupe basé à Dublin, qui utilise exclusivement des avions moyen-courrier de la famille Boeing 737, va néanmoins devoir se procurer des avions long-courrier, ce qui risque de prendre du temps au vu des délais de livraison habituels dans l'industrie aéronautique. "Nous parlons avec les constructeurs à propos d'avions long-courrier mais nous ne pouvons commenter davantage", a ajouté Ryanair. Parmi les villes qui pourraient être desservies figurent, côté européen, Dublin, Londres, Cologne (Allemagne) et Berlin et, côté américain, New York, Boston et Washington (côte est des Etats-Unis).Transport