SAS baisse ses prix au départ de France

Après avoir introduit en septembre 2003 une nouvelle grille tarifaire pour la clientèle haute contribution avec, à côté des deux tarifs en classe affaires, la mise en place de deux tarifs en classe économique dépourvus de la Sunday Rule, SAS modifie sa structure tarifaire pour la clientèle basse contribution. Tout d'abord en la rendant plus simple. Il n'y a plus que quatre niveaux tarifaires pour la clientèle loisirs contre une quinzaine auparavant. Et ces niveaux se caractérisent pas une baisse de prix avec des tarifs d'appel très agressifs. Par exemple, le premier prix pour un aller-retour Paris-Copenhague (HT) est à 159 euros contre 219 euros auparavant, soit 27,4 % moins cher. Idem entre Paris et Oslo (119 euros) et Paris et Stockholm (209 euros). "Ces baisses de prix sont un moyen de faire profiter aux clients de nos baisses de coûts", indique Jean-Philippe Reynart, directeur commercial France de SAS. Ces nouveaux tarifs sont valables au départ de Paris et Nice vers toutes les destinations desservies par la compagnie en Scandinavie, Finlande, Pologne, Russie et aux Pays baltes,. "Ces tarifs équivalent quasiment à des tarifs promotionnels à la différence que ce sont des tarifs publiés valables toute l'année", explique Jean-Philippe Reynart. Dans l'ancienne grille, la validité des billets variait d'un prix à l'autre. Cette homogénéisation se retrouve au niveau des contraintes qui sont les mêmes pour les quatre tarifs basse contribution. Si tous les billets sont modifiables moyennant 50 euros, la restriction concerne le séjour minimum sur place. A côté de la Sunday Rule, le client peut désormais bénéficier de bas tarifs en restant trois nuits sur place. Tous ces tarifs, qui sont combinables entre eux entre l'aller et le retour, doivent être réservés au moins 7 jours avant le départ. Avec des réservations sur les trois prochains mois en hausse par rapport à l'année dernière, SAS compte sur sa nouvelle grille tarifaire pour atteindre une hausse de chiffre d'affaires en France de 11 % par rapport à l'an dernier.