Plus d'offre à Paris pour l'Afrique.Nouvelles lignes en connexion.Née sur les cendres de Sabena, SN Brussels Airlines entame sa troisième année d'existence avec l'objectif d'augmenter son chiffre d'affaires en France de plus de 10 % par rapport à 2003 qui s'est soldée par une hausse d'activité de 35 % sur 2002.
Grâce à son accord avec Thalys entre la gare du Nord de Paris et l'aéroport de Bruxelles Zaventem en vigueur depuis la fin de l'année 2003, la compagnie belge dispose d'une capacité supérieure à celle qu'elle proposait lorsqu'elle assurait la ligne en propre. Ce qui lui permet de mieux répondre à la demande sur l'Afrique – l'essentiel de sa clientèle au départ de Paris –, notamment en période de pointe où elle affrète une rame complète de 360 sièges. En régions, SN Brussels va modifier ses programmes. Fin février, elle supprimera son night-stop à Nice (l'avion couche à l'aéroport), la ligne Bruxelles-Nice se vendant surtout en Belgique selon Herman Carpentier, DG France. En revanche, tous les night-stop sont maintenus à Lyon, Strasbourg, Marseille, Toulouse, permettant ainsi de satisfaire les allers-retours journée des hommes d'affaires. Concernant, le réseau européen en correspondances à Bruxelles, la compagnie va ouvrir fin mars Moscou et Saint-Pétersbourg connectés avec les vols en provenance de France. Enfin, et de manière atypique, SN Brussels Airlines ouvrira le 1er mars un vol quotidien entre Marseille et Genève. "Nous avions trois quotidiens entre Marseille et Bruxelles mais le vol qui décollait de Marseille vers midi avait du mal à se remplir, aussi avons-nous cherché une autre route où il y avait de la demande à cet horaire pour utiliser l'appareil", explique Herman Carpentier, précisant que le constat était le même à Toulouse mais qu'aucune décision n'avait été prise.
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