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Transport

South African Airways en quotidien à Roissy en 2005

Soit tout sur Johannesburg, soit une partie sur Le Cap.
Un 4e vol à l'étude dès octobre car les vols sont pleins.
SAA dira en 2004 qui de Skyteam ou de Star elle rejoindra.
Alors que le nombre de Français se rendant en Afrique du Sud a progressé de 26 % en 2003 par rapport à 2002, South African Airways (SAA) entend profiter davantage de cette croissance.
La compagnie sud-africaine a prévu de passer en vol quotidien au départ de Paris à partir de janvier 2005, contre trois vols hebdomadaires actuellement à destination de Johannesburg. "Ce sera soit un vol quotidien sur Johannesburg, soit quatre vols hebdomadaires sur Johannesburg et trois fréquences par semaine vers Le Cap", indique Maurice Phohleli, directeur général France de SAA. Auquel cas, la ligne serait assurée, non plus en Airbus A340-600 d'une capacité de 333 sièges (dont 291 en classe éco), mais en Airbus A340-300 de 238 places (200 en Eco). Avant le passage en quotidien, South African Airways pourrait ajouter un quatrième vol hebdomadaire en octobre pour répondre à la demande. "Aujourd'hui nous vendons déjà la fin de l'année 2004 et il est évident que nous n'aurons pas assez de capacité", explique Maurice Phohleli. Alors que l'exercice 2003-2004, clos fin mars, devrait s'achever sur une hausse de chiffre d'affaires réalisé en France de 8 à 9 % par rapport à l'année précédente, South African Airways table déjà sur une hausse d'activité de 12 % pour l'exercice 2004-2005. Avec cette augmentation d'offre, la compagnie entend gagner des parts de marché, rabattre sur Paris les passagers français qui transitent par Londres (10 % du CA France) grâce à un accord de préacheminement avec BMI, et toucher davantage la clientèle affaires, sensible aux vols quotidiens. Par ailleurs, le choix que fera cette année la compagnie en matière d'alliance pourrait apporter des modifications sur le sol français. Courtisée par Star Alliance et Skyteam, SAA pourrait ainsi, si l'alliance d'Air France est choisie, disposer d'accords de code-share sur plusieurs lignes intérieures françaises. Dans le cas contraire, seul un accord avec la SNCF lui permettrait de se développer en régions où SAA ne réalise que 30 % de son CA.

Auteur

  • La Rédaction
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