Craignant sans doute un malentendu vis-à-vis des propos tenu par Alexandre de Juniac, le PDG d'Air France KLM, en marge de l'assemblée générale de Iata, Air France a tenu à dissiper tout malentendu.
Si le PDG du groupe a expliqué devant des journalistes qu'Air France KLM allait "suivre" ce qui ce passe chez Lufthansa, cela ne veut pas dire, explique Pierre Descazeaux, DG en charge du marché France, que la compagnie allait marcher dans les pas du groupe allemand, mais tout simplement regarder de très près ce qui allait se passer. Car, explique le DG, si "on ne peut pas commenter ce que Lufthansa a décidé de faire", il n'en demeure pas moins que les sujets qui touchent à la distribution "sont importants et sensibles". Bref, pour le moment, Air France "ne prévoit pas" de suivre les traces de Lufthansa en matière de surtaxe de réservations réalisées en GDS, mais considère que la démarche de Lufthansa est loin d'être anodine. La compagnie déterminera son cap après avoir analyser les réactions des agences de voyages et des clients après le 1er septembre, date prévue de l'entrée en vigueur des nouvelles règles de LH en matière de distribution. Si toutefois la compagnie allemande va vraiment jusqu'au bout.