Thaï veut revenir à dix vols hebdos à Paris

A tel point que Vasing Kittikul, le vice-président de la compagnie pour le domaine commercial, a expliqué, la semaine dernière à Bangkok, qu'à compter du prochain exercice (soit dès octobre) Thaï pourrait bien se poser 10 fois par semaine à Paris. Un retour à la normale, en quelque sorte puisque c'était le nombre de fréquences opérées par le transporteur thaïlandais en France jusqu'en 2004 (et les crises du Sras et de la grippe aviaire). Il faut dire que chez Thaï, la France marche aujourd'hui plutôt bien. Pour preuve, sur la période allant de janvier à mai, le taux de remplissage a atteint 89%, dont 49% en première classe (le nombre de passagers en First a d'ailleurs crû de 120% depuis le début de l'année, alors qu'Air France utilise désormais des appareils configurés biclasse), 75% en classe affaires et 92% en classe économique. Si la comparaison avec la même période de l'année écoulée est difficilement faisable à cause de l'effet tsunami, Gilles Ringwald, directeur commercial France, estime "avoir rattrapé l'année de référence qu'est 2002". Aujourd'hui, 75% des passagers empruntant la route ont acheté leur billet en France, contre seulement 53% l'an dernier. Côté chiffre d'affaires, 5% provient des ventes First, 16% des ventes affaires et 80% des ventes économiques. Avec la rénovation de son produit, la compagnie a d'ailleurs décidé d'augmenter ses prix de 5% en affaires et de 15% en première. Sur le marché français, 33% des ventes
sont réalisées à travers les tour-opérateurs (l'objectif est d'atteindre 30%), 22% par les réseaux de distribution, 13% par les agences Internet (c'était 8% il y a un an), 10% par les agences ethniques, 15% en vente directe et 7% en agences indépendantes. En ce qui concerne les destinations, la stratégie de la compagnie consiste à ne pas mettre tout ses œufs dans le même panier : la Thaïlande représente 63% des destinations vendues par le transporteur (l'idée est de ramener ce chiffre à 60%), les pays du Mékong 22%, l'Australie 4% et Bali 4%, le reste représentant 7% des ventes.